Julie et Jean, leurs parents, se marient on 1961. Ils décident de quitter le Zaïre, considérant que leur avenir sera meilleur chez nous. Jean arrive seul on 1983, muni d’un diplème d’instituteur dont il n’obtient pas la reconnaissance En Belgique. il travaille donc en tant que collaborateur de cuisine dans une clinique psychiatrique bruxelloise. Julie arrive deux ans plus tard; elle suit une formation d’aide soignante et pratique actuellement à La Tonnelle.
Pourquoi cette famille a-t-elle quitte le Congo alors que tous leurs parents sont la-bas, que la nostalgie du pays hante parfois lesTOLENDE?Ils ont voulu un monde meilleur, des études pour leurs enfants.
Nous n’avons pas parlé de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, ni des droits de l’homme, de la liberte de penser, de s’exprimer, encore moins de la démocratie, mais simplement de leur installation dans notre village.
Julie et Jean achètent leur maison à Thisnes on 1992, après on avoir visite 50 autres... Le Brabant? Trop cher!L’accueil, très, très chaleureux reçu chez nous dépasse leur attente. Déjà., pendant les travaux, ils font la connaissance du voisinage et obtiennent des conseils et de l’aide, Jean n’étant pas très manuel, ni très jardinier. Par ailleurs, Laurine, leur voisine malgache, est pour eux un atout d’intégration. Jamais aucun membre de la famille TOLEHDE, ni àl’école ni au village, n’aura àsouffir d’un problème do racisme. Pour preuve Magali a représente Thisnes dans le char de la paroisse au 21juillet.
Ici, ils se plaisent bien:
Jean: "Tout lø monde connalt tout
le monde, comme on Afrique. A Bruxelles,
je ne fréquentais pas
mon propre voisin de
palier. Car, enAfrique, on vit comme ici; on
a besoin
d’un
outil, on va chez Oscar on face!".
Magalii: " A la campagie,
on se connait,
c’est bien!"
Cynthia: "On a plein d’amis, on se déplace plus
facilement
; à la ville,il y a les magasins, le cinéma
et les activités..."
Les petits, eux, ne savent pas, ils sont
d’ici.
Leur maison est ou train de bénéficier
d’un "remake" total : murs, carrelages, chambres, tout
est refait, ça sent le neuf (on
dirait presque qu’ils ont
çu un incendie
!). Je pense que le pauvre chat de feu Charles Libotte
n’y
retrouverait pas ses jeunes
! Ils ont fait fort on travaux
: cinq chambres d’enfants!!!
Pourquoi cinq? Parce que en avril ... garçon
ou fille ?...
Moi je sais...
Vous, vous avez une chance sur
deux...
M. Heusicom