Extrait de juin 2005 |
Nathalie Deroose et Marc Terwagne sont ensemble depuis
5 ans. Elle, originaire de France, (il y a longtemps), nous arrive d' Anderlecht.
Lui, de Flémalle. En 2002, ils décident d'acheter leur maison
a Thisnes. Leur famille étant recomposée (Marc a 2 filles:
Morgane, 12 ans et Wendy, 7, qui vivent a Flémalle). Quant aux fils
de Nathalie, Gregory, 17 piges et Sébastien, 7, ils habitent avec
leur papa a Anderlecht .)
L' endroit est accessible pour tous. Nos deux nouveaux
Thinois sont militaires. Elle,
secrétaire, 1er caporal chef. Lui, mécanicien, caporal chef.
Pour vous donner une petite idée des grades, je vais me contenter
de leur catégorie, celle des volontaires. II y a soldat, (Ies jeunes
recrues), puis, 1er soldat, caporal, caporal chef, et, enfin, 1er caporal
chef. Tout cela, en fonction des années de service. Ensuite, viennent
les sous-of. Nous pensons en avoir dans la paroisse. A I' occasion d' une
autre interview, je donnerai leurs grades. Enfin, les officiers ; la, j'
en connais au moins un. Le saviez-vous? L'armée recrute! !! En partie,
a cause du vieillissement de sa population. Malheureusement, les salaires
sont peu motivants. Cependant, de 15 a 38 ans, sans diplôme... c
I est attrayant. Elle forme ses gens et a ses propres écoles.
Les« Terwagne-Deroose» travaillent a
Heverlée (horaire: 7h/15h30, la défense n'ayant plus les
moyens pour des heures sup.) En Belgique, no us avons entre 35 et 40.000
hommes dans I' armée. Selon leur ministre, leur vocation serait
I'aide a la nation, ce qui les conduit a apporter leur concours aux nouvelles
cartes d I identité électroniques.
Marc, qui, depuis toujours n'a jamais rien rêve
d'autre que de «faire soldat», se voyait plut8t dans la défense
du pays. En effet, en cas de guerre, I' armée doit toujours être
prête, donc, rester entraînée, faire des tas de manoeuvres.
«Notre participation a /'0 TAN peut nous envoyer a /'étranger.»
dira Marc qui est parti 3 fois: deux, en tant que chauffeur; une, comme
mécanicien. Au Rwanda, en Bosnie et, naturellement, au Kosovo. Son
rêve: repartir. II n'a pas peur et après tout il est là
pour ça, dira-t-il. Et moi, je transis, devant mon poste, pour ces
pauvres gamins qui vont encore au casse-pipe! ! ! !
Nathalie n' est pas la non plus par hasard, c I
est a 17 ans qu I elle s I engage. Et, quand, en 2000, elle rencontre son
homme, ce n'est pas n'importe où ; mais, au Kosovo, où elle
officie en tant que « cantinière moderne ». En effet,
elle y tient le petit magasin qui accompagne toujours le contingent. Elle
y est volontaire.
Habituellement, ici, je parle de loisirs ; mais, je vais plut8t dire
passion. Passion qui habite Marc et déteint sur sa compagne. Mais,
vous aurez vu le camion! !! En réalité, il s'agit d'un véhicule
de I'armée américaine de 44. C’est un petit engin qui
ne consomme que 40 litres/100 km. L' admiration de Marc n'a rien a
voir avec Bush. Mais, avec les « Ricains », que « s'ils
n'étaient pas la, nous serions tous en Germanie », selon Sardou.
Elle va également a la haute technicité des véhicules
de guerre «made in U.S.A.»
Vous aurez vu I' orchestre de jazz, transporté
par Marc, à la St-Martin. De même, il a expose son trésor
à la ferme Dupont à Villers, et ce, le 6 juin. lis font partie
d'un club, organisent des balades (halte cl la Bonne Planque???) Grâce
aux marquages sur les pare-chocs de son engin, Marc a retrouve son unité;
et puis, I'identité d'un soldat dont il parraine la tombe cl Neuville-en-Condroz.
Un peu de lecture: La bataille des Ardennes. Un peu de modélisme:
des camions et des chars américains. J'avais dit: passion... Actuellement,
, il a pr is contact avec les States, pour avoir plus de renseignements
sur son «filleul»: George Snyder.