Extrait de juillet/aout  2003
DES GENS D’ICI !
Christiane et Philippe Pottier, Isabelle et Céline, Rue du Mignawez 9, Thisnes

Christine Dooremont et Philippe Pottier se connaissent depuis les classes primaires. En effet, originaires du même quartier bruxellois, ils fréquentent la même école. S'ils se perdent de vue au cours de leurs humanités, c'est pour se retrouver lorsque Philippe entre à l'unit. Celui-ci est actuellement responsable financier pour l'Europe de la compagnie américaine 'Owens-corning', qui fabrique de la fibre de verre. ; tandis que Christine, après une formation d'institutrice primaire, enseigne pendant 3 ans , mais arrête, enceinte de sa première fille.

    Comment les « Pottier » nous arrivent-ils ? Philippe, ayant changé de travail, venant de Charleroi, pour aller d'une part à Battice de l'autre à Bruxelles, songe à deménager afin de se situer quelque part entre les deux villes. D'au- tant plus que leurs familles vivent à la capitale.   Le jeune couple cherche un «Village à la campagne », avec les facilités d'une ville proche (collège, académie, sports... ) Et par dessus tout, ils désirent une vieille grange à transformer ê des poutres anciennes, des plafonds de briques en voûtes... Et, c'est de fil en aiguille, évitant le Brabant wallon trop cher, qu'ils débarquent chez  « Céline Cadie » , maison encore actuellement connue des vieux Thisnois sous ce nom, celui de l'arrière grand mère de Janine Devillers. Les ça Pottier donneront comme consigne à l'architecte de respecter l'ouverture de la grange. Derrière celle-ci, on installera le magnifique piano à queue, dont (m'a t' on dit chez les voisins), Christine joue divinement, C'est autour de l'instrument que la maison prend place. Très belle, jar ailleurs. La façade arrière de 16 mètres a été entièrement reconstituée : démontée et refaite avec les mêmes briques. L'intérieur est très clair, très agréable. La famille n'occupe que grange et étable (restaurées, ça va de soi). Le corps de logis d'origine est destiné à l'atelier et aux bêtes (chiens), comme quoi f f ! I'ai l'impression de m'être encore laisser embarquer par mes t< dada > pour lès vieilles pierres et l'humour facile.

    Revenons-en à nos gens. Depuis quelques mois, Christine estime t'éducation de ses filles bien entamée (en effet 17 et 15 ans), celle-ci a décidé de retravailler. Elle fait un temps partiel chez « Art & Graphe » .

    Isabelle, l'ainée des « Pottier » est au collège, elle pense devenir institutrice maternelle.  La plus jeune, Céline, ne sait pas encore très bien. Comme loisir commun, les filles ont la danse moderne, qu'elles suivent au club  « Equinoxe », sis au « PEP'S », (centre de bizness, tenu actuellement par madame Satinet). Elles ont bien essayé le piano comme maman, mais.., tandis qu'Isabelle s'est rabattue sur la flûte traversière, Céline s'est mise à dessiner avec passion, elle ne refuse pas non plus d'enfourcher un cheval à l'occasion d'une randonnée.

    Philippe, lui, ayant joué longtemps au basket, reste avant tout un sportif: Peut-être aurez-vous l'occasion de le reconnaître effectuant son footing. (Je ne m'engage pas, je n'ai pas encore vu la photo). Son autre passion, c'est le vin ; il a réussi à y initier son épouse. Et, ainsi, ils vont visi- ter les foires, les producteurs, déguster. Une mauvaise langue de la maison me confiera que son papa a trouvé une bonne combine pour al- lier tous les plaisirs: il va courir le t< Marathon du Médoc yh : et je déguste, et j'avance un peu, je déguste, et,.. Attention ; il fait chaud dans ce coin-là ! ! ! Christine aime beaucoup voyager, elle prend de plus en plus de plaisir à accompagner son homme en replacement d'affaires.

    Les « Pottier » y connaissent au village les gens dont les enfants étaient à l'école en même temps que les leurs et trois maisons de chaque côté, comme tous les nouveaux Thisnois. Nous en mettons du temps pour que les gens soient de ça « chez moi »  ! ! !

M. Heusicom