Extrait de avril 2003 |
Olivier était a pied d’oeuvre en tant que chef de partie
en pâtisserie (ça concerne les entrées, les pains,
les desserts) depuis deux ans, quand arrive une petite émigree
portugaise de 18 ans; elle ne parle pas le français, elle a quitté
toute sa famille, ses parents, sa soeur et ses deux freres, pour s’installer
en Belgique. Olivier dira
« - Je n’aurais Iama!s eu ce courage-la, mais, elle savait que
je l’attendais!1! » C’est evidemment une boutade, puisqu’ils ne se
connaissaient pas. Sonia est fille de salle. lis travaillent ensemble dans
un cadre unique. Le domaine se trouve dans une vallée où
l’on élève moutons, cochons, poules, destines a la consommation
du restaurant. Les jeunes gens ont reussi a avoir le même horaire,
de 8h a minuit en semaine, I h, I h I 2, le week-end; conge les dimanche
soir, lundi et mardi.
Deja 5 ans qu’ils sont ensemble et s’ils envisagent de se marier, les
bébés ne sont pas pour tout de suite. A première vue,
Olivier, comme beaucoup dans sa profession, semble
avoir « papillonne ». ceci n’est pas oe i’tnstaoiti~e,
mais une necessité cette d’apprendre, de pêcher des recettes,
d’autres méthodes de travail et d’en retenir le meilleur. Son rêve
d~enfance était de s’installer dans la région, s’il y avait
un creneau,
Actuellement, la soeur cie Sonia est venue la rejoindre avec son mari et son bébe; cependant, tout le reste de la famille est encore là-bas. Et chaque mois d’août, le jeune couple rentre 15 jours au pays. C’est un endroit très beau, pas touristique, sauvage. Mais, la vie y est dure. il faut travailler beaucoup plus pour gagner moins. De plus, Sonla a pas mal de contacts téléphoniques avec les siens Elle n’a aucun regret. Elle dira: « Nous sommes heureux. cest tout. »
Tout à parier que les loisirs de ces jeunes gens vous étonneront.
Pendant leur conge, lis invitent et ils cuisinent. Ou ils vont au
resto et ils degustent. Ils viennent de prendre une semaine de vacances.
Destination : l’AIsace, ses vins et sa gastronomie. Plus motivés
que ça, tu meurs!
Encore a parier, vous ne devinerez jamais Jean Leruth, le papa
d’Olivier, était un copain d’ecole, il y avait un monde fou dans
mon ecoie. Olivier fut ami avec ma fille. Et je n’invente rien!