Extrait de janvier 2001

DES GENS D’ICI !
Jean-François et Françoise Severin-Triffaux et Elisa
1rue du Mignawez 16                                                                           par Myriam Heusicom

Je sonne au no.16...
Bien que ce soit Jean-François SEVERIN, que je connais peu, qui m’ouvre, j’ai vaguement l’impression de rentrer chez moi. En effet, vu de l’entrée, rien n a changé, je suis dans la maison où, il y a trois ans encore, vivait ma maman: la maison de Camille DEPAS! Celle-ci fut bâtie entre deux guerres par le bourrelier (lè gorli d’mon Dèpow) pour y loger sa famille. En réalité, son épouse ne voulut jamais quitter le logis ancestral. Le no.16 resta très longtemps occupé seulement par l’atelier du bourrelier et les ballots de paille.
En mai 1997, Jean-François SEVERIN, fils unique d’un chauffagiste d’Amay, ingénieur industrielen informatique, épouse Françoise TRIFFAUX de Liège, avocate.   Ils vivent leur première année de mariage à Amay. Jean-François travaille à Bruxelles à la BACOB, tandis que Françoise est occupée depuis la fin de ses études dans le même bureau d’avocats à Liège.   Les trajets sont compliqués.   Et nos deux jeunes gens décident de s’installer quelque part à mi-chemin.   S’aidant de cartes, ils cherchent une région « stratégique » et « francophone ». Après un marathon, au cours duquel, ils découvrent énormément de villages déplaisants et beaucoup de taudis, voici le coup de coeur: c’est Thisnes, « le Thisnes si plein de quiétude », si loin de tout et si proche de tout.   Ils tombent amoureux de ce qui deviendra leur home (la raison pour laquelle je l’ai si bien reconnu, c’est qu’ils ne changèrent pas grand-chose, ils aimèrent tout, tel et d’emblée.  Leur choix, ils ne le regrettent pas, car, je les cite: « bm que nous rentrons dc notre travail en ville, on a l’impression d’arriver dans un havre de paix ». Je ne vous raconte pas leurs dimanches quand le soleil donne. Jamais, auparavant, ils n’avaient connu la vie à la campagne: « dire bonjour aux gens », « emprunter du beurre cn face » (petit bonheurs banalisés pour nous paysans, et pourtant!). Ils s’entendent très bien avec leurs voisins. D’ailleurs à leur arrivée, ne sont-ils pas allés se présenter à tous? Déjà liés avec les gens de la Gohalle, dont les enfants ont le même âge que leur petite fille Elisa, ils attendent le moment où tout ce monde se retrouvera en­semble à l’école du village : car l’école du village, ils sont pour! Si l’intérieur de la maison n’a pas beaucoup évolué (à part le chauffage central et la cuisine équipée), on peut constater les constructions exté­rieures nouvelles : il s’agit de deux garages, d’un bureau privé pour Jean-François et d’un autre pour Françoise, qui pourra à l’avenir y accueillir des clients. Ils ont également un projet d’aménagement du grenier, pour y mettre, pour y mettre... devinez ... eh bien ... des bébés!!!
Leur petite Elisa de 16 mois est élevée en partie par les parents de Françoise. Ceux-ci viennent de s’installer à Hannut. Leur maison de Liège, ayant abrité 4 enfants et le cabinet médical du papa généra­liste, était devenue trop spacieuse. Et ils furent attirés par notre ville à la campagne.
Venons-en aux loisirs de nos jeunes. Jean-François joue de la guitare électrique dans un groupe rock qui vient de sortir un CD: N.O.S. Et tous les deux mois, ils donnent un concert au cours duquel ils inter­prètent des compositions personnelles. Françoise, elle, violoniste classique, n’a plus joué depuis l’orches­tre de l’université, faute de temps. Son instrument est une oeuvre réalisée par son propre frère. Comme sport, elle pratique l’équitation avec son amie Isabelle C01{NELIS, notre vété. villageoise.
Si vous êtes de passage chez Jean-François et Françoise, vous aurez de la musique originale, un excel­lent petit café, mais jamais, au grand jamais ne fouettez ses chats!