| Thisnes-lez-Hannut |
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A.R. du 31
mai 1930
d'or au lion de sable couronné du champ
Thisnes-lez-Hannut ( en 1229 ' Thenae ' et en 1265 ' Thyennes en Hasbaing ' ) est un nom qui pourrait provenir - ainsi que Tienen (Tirlemont) - du radical celtique ' Tego ' et du suffixe également celtique ' unna '. ' Tego-unna ' signifierait donc ' maître de maison ', ' chef ' ou ' sommet '. Cette dernière signification conviendrait particulièrement pour Thisnes qui est situé sur un plateau élevé (1). La seigneurie de Thisnes appartint d'abord directement au souverain du pays, le comte de Namur. Gérard de Paheau, écuyer, acquit la seigneurie hautaine de Thisnes en engagère, l'an 1640, du roi d'Espagne Philippe IV ; son fils François la releva en l'année 1679 et son petit-fils, Adrien de Paheau, écuyer, en 1708. Charles de Crehen, dit de Paheau, seigneur de Grand-Hallet, fils de celui-ci, en fit relief en 1714, et son frère François de Paheau l'an 1715. En 1722, elle passa à Joseph Lefrancq, seigneur de Hallet, et en 1779 à Jean-Henri, baron de Renesse de Wulp, qui en hérita de François-Emile Lefrancq(2).
Une charte du 15 novembre 1361 fut revêtu du scel échevinal de Thisnes qui portait à cette époque l'écu de Namur à un lion couronné à la cotice brochante. Cette dernière brisure disparut du ' Sigillum villici et scabinorium ville de Thisnes ' dont les empreintes furent appendues notamment çà des actes de 1403, 1427, 1436,1474 et 1477(3). Les contre-sceaux des XIVe et XVe siècles représentaient une tour couverte d'un toit conique.
L'arrêté royal du 31 mai 1930 a autorisé l'Administration communale de Thisnes à se servir d'un écu d'or au lion namurois, couronné du champ.
(1)CARNOY : O. N. C. B. tome 11, pp 667 et 670. (2)A. DE RYCKEL : C. P. L. p; 559 (3)A. G. R. Collection sigillographique, moules 9.056, 9.057
Extrait de 'ARMORIAL DES PROVINCES ET DES COMMUNES DE BELGIQUE'
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Scel
échevinal. 1o Ecu à un lion couronné et
à un bâton brochant (Namur),
le fond du sceau, autour de l’écu, orné de feuilles de trèfle
disposées de telle sorte qu’elles forment un quadrillé.
Légende : ....m, de th, is.. Contre-scel
: une tour couverte d’un toit conique. Légende: S. nostrum secretum.
A. E. N., Chapitre D’Andenne, charte du 15 novembre 1361, à laquelle
les maire et échevins déclarent avoir «mize et appendut
notre propre saiaul comons de queil nos usons tout ensemble en sine de
veriteit ». A. E. L., GREFFE, 1er mars 1395.
Epoque:
14e siècle. Le bâton brisant, le lion de Flandre sur les sceaux
du comte de Namur, sur ceux des membres de sa famille, sur le contre-sceau
de la ville de Namur, ainsi que sur les sceaux des villes et communautés
namuroises telles que Bouvignes, Fleurus, Seules, Thisnes et Wasseiges,
disparut dès la fin du 14e siècle. Borgnet
fait erreur lorsqu’il émet l’hypothèse que «ce changement
doit s’être produit vers l’an 1405, époque à laquelle
Guillaume Il, après la mort de Marguerite de Male, prit les armes
de la branche ainée de Flandre ». Le lion de Namur se distingue
de celui de Flandre en ce que le premier est couronné. Voy. à
ce sujet BORGNET, Armoiries de la ville de Namur, dans Messager
des Sciences historiques, 1843, p. 419. — BORGNET et BORMANS, Cartulaire
de la commune de Namur, t. J, p. ccx.
2o Ecu
à un lion couronné, sans brisure; le fond orné de
rinceaux et semé d’étoiles et de quartefeuilles. Légende:
Sigillum vilhici et scabinorum ville de thisnes. Contre-scel: le même
qu’au sceau précédent. A. E. L., Greffe, actes
de 1403, 13 décembre 1427, 5 février 1482, 28 juillet 1436,
12 mai 1454, 7 février 1457 et 5 mai 1474. —A. E. N., Chapitre D’ANDENNE,
chartes des 13 janvier 1462 et 1477. — A. G. R., CollectionN SIGILLOGRAPHIQUE,
moules 9056, 9057. L’acte échevinal de 1477 émane des maire
et échevins de la ville et franchise de Thisnes devant Hannut.
Le même
sceau, muni d’un contre-sceau du même type que le précédent,
mais plus petit et portant la légende: S. nostru cecretu. A. E.
L., Greffe. actes de 1500, 1513, 1539, 1547, 1556, 1557, 1579, 1580, 1582,
1588,